« Doyen des musiciens du continent africain installés en France, au fil d'une carrière internationale s'enclenchant dès 1972 avec "Soul Makossa", premier tube africain à faire danser les Etats-Unis, le saxophoniste camerounais Manu Dibango a toujours pris un malin plaisir à détruire les chapelles musicales, bâtir des ponts entre différents styles. Inventant un patchwork musical tissé de conversations riches et fougueuses entre le jazz et les musiques africaines, il est éclectique par nature, interpellé aussi bien par le makossa du Cameroun, le gospel, le funk, la salsa ou la musique cubaine que par le reggae et le rap ou le jazz New Orleans. Voguant allègrement vers ses 80 printemps, il fête cette année 50 ans de carrière ». Partrick Labesse
L’Equipe de Fiest’ A Sète