La planète est désormais couverte par une seule ville, aux tours immenses, d'où toute nature a disparu. Les humains passent leur temps à jouer, tandis que les robots sont au pouvoir. Un matin, Madeleine, une ado vivant dans le quartier France 45-67, découvre que ses mains sont devenues vertes... Mais elle n'est pas la seule : de l'autre côté de la planète, Ken, du quartier Japon 23-58, est aussi victime de ce phénomène.
Avec son premier roman adolescent l'auteur nous offre une vision poétique de certains mythes du japon, notamment avec les Happa no Ko. Avec beaucoup de douceur elle nous pousse à nous interroger sur notre rapport avec la nature, les éléments, et ce que cela dit de nous, de notre imaginaire. La fin est également très ouverte mais on peut y voir cependant une volonté de faire front face à la montée de la robotique et de ses excès ; au désir de jouer éternellement ; à la complaisance humaine. Elle s'abroge du traditionnel « Happy end » de la littérature américaine et adolescente ce qui la rend plus juste et presque plus tendre.
J'ai beaucoup aimé !